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terça-feira, 27 de abril de 2010

Les marchés s'attaquent au Portugal.


La Bourse de Lisbonnea perdu 3,17%. L'État portugais a vu lundi son taux d'intérêt à dix ans grimper à 5,2%. Crédits photo : REUTERS
L'extension des problèmes grecs à d'autres pays montre que les investisseurs passent d'une question purement technique de refinancement de dette à la question des finances publiques à long terme.

La cacophonie qui a régné tout au long du week-end des 24 et 25 avril en Europe autour du plan de sauvetage grec n'a pas - loin s'en faut - rassuré les marchés obligataires. Le taux de l'emprunt d'État grec à dix ans s'est ainsi offert un nouveau record lundi, en atteignant les 9,40%. Dans le monde, seuls le Venezuela et le Pakistan doivent payer plus cher pour attirer des investisseurs… Pire, l'emprunt à deux ans grec est passé dans la seule journée d'hier de 10% à 13% ! Cela signifie qu'Athènes doit payer des intérêts plus élevés pour emprunter à deux ans qu'à dix ans, signe que le risque de défaut de paiement est pris très aux sérieux par les marchés. Une situation difficilement supportable pour la population qui peut à juste titre dénoncer la spéculation dont elle fait l'objet, alors que l'Allemagne, en même temps, emprunte à 0,9% pour deux ans.

Contagion

Mais il y a plus grave. La contagion touche désormais de plein fouet le Portugal.


L'État portugais a vu hier son taux d'intérêt à dix ans grimper à 5,2%. Il y a trois semaines, ce taux évoluait autour de 4,15%. La Bourse de Lisbonne a perdu 3,17% dans la foulée de ces tensions. «Nous ne sommes pas dans une situation aussi critique que la Grèce. Nous n'avons pas menti sur nos statistiques. Elles sont fiables et nos déséquilibres macroéconomiques ne sont pas aussi profonds», a tenté d'expliquer le ministre des Affaires étrangères Luis Amado.

Les finances publiques à long terme

Reste qu'avec un déficit de 9,4% du PIB en 2009, le Portugal fait office de deuxième cible potentielle des marchés, après la Grèce. «Les investisseurs jugent que les plans de maîtrise des comptes publics portugais et espagnols sont crédibles, mais pas assez rapides», résume Laurence Boone, économiste chez Barclays. «Surtout, ces deux pays affichent des perspectives de croissance peu dynamiques, ce qui rend d'autant plus compliquée pour eux une résorption à brève échéance de ces déficits.» Pour Luca Cazzulani, économiste chez Unicredit, l'extension des problèmes grecs à d'autres pays montre surtout que «les investisseurs passent d'une question purement technique de refinancement de dette - le problème numéro des Grecs - à la question de la soutenabilité à long terme des finances publiques, un problème auquel de nombreux États européens sont beaucoup plus vulnérables».

L'Espagne résiste mieux

L'ampleur des mouvements des derniers jours doit toutefois être relativisée. «Les marchés de dette grecque et portugaise sont très peu liquides, avec très peu d'échange», souligne Laurence Boone. «L'encours de dette grecque à dix ans représente à peine 9 milliards d'euros, il suffit donc qu'un investisseur ayant des positions importantes vende pour que le mouvement soit spectaculaire», ajoute Christian Parisot, économiste chez Aurel BGC. C'est pourquoi l'Espagne - un marché beaucoup plus gros - résiste un peu mieux. L'emprunt d'État espagnol a tout de même grimpé à 4,06% lundi.

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